
Biographie
Voir PLUS
Née à Montréal, Fanny Bloom grandit en Montérégie. Très jeune, elle a la bonne, bonne idée de se mettre à pianoter. C’est le début d’une passion fougueuse pour la musique tout en délicatesse. Forte d’une dizaine d’années d’études en piano classique, elle rencontre Thomas Hébert et Julien Harbec (Misteur Valaire) vers la fin de l’adolescence pour former La patère rose, un trio culte qui a offert à un public conquis des mélodies empreintes d’une naïve mélancolie, de pluies d’orangeade et de marelle spéciale.
Après avoir joué le rôle de la rose dans La patère, avec sa voix et ses mots et ses cheveux qui ont souvent changés de couleur, après avoir remporté les Francouvertes de 2008 et lancé un album avec ce trio romantique sous l’étiquette Grosse Boîte au Québec et Naïve en France, elle est devenue une Apprentie guerrière toute seule de son bord en 2012. Pour mettre fin à cette époque de douce combattante au cœur fragile, Fanny Bloom se livre une dernière fois ainsi en ouvrant les Francofolies de Montréal l’été suivant.
Ensuite, c’est Pan qui a germé en 2014, toujours auprès du fidèle Étienne Dupuis-Cloutier, avec sa Piscine et ses morceaux nostalgiques d’un amour immense. C’était le journal intime d’un été tropical plein de garçons beaux à mourir, de fêtes à la belle étoile, de clopes à partager et d’angoisses sentimentales à guérir.
Elle lance aujourd’hui un album-qui-porte-son-nom, intime, collé à elle, son préféré, le plus intérieur, empreint d’une sensibilité qu’elle seule peut arriver à recréer.
Réduire
Citation tirée du deuxième épisode
« Ben la musique, ça a quand même commencé assez tôt, je n’ai pas eu vraiment le choix en fait, mes parents m’ont inscrite dans un cours de xylophone. J’ai tout de suite, je crois, eu une sensibilité pour cet art-là. Ça été mon best friend, le piano, pendant très longtemps. »
- Fanny Bloom
Citation tirée du deuxième épisode
« Ce qui m’a amenée à l’album solo c’est mes besoins de me réaffirmer beaucoup en temps que musicienne, en fait, à un moment donné. Je trouvais que des fois on ne le sentait pu nécessairement que j’étais capable de jouer, que j’étais capable de créer des mélodies, que j’étais une bonne pianiste finalement. Je voulais le prouver à moi-même que j’étais capable de le faire, pi que j’étais capable de tenir un spectacle solo, toute seule, pendant une heure et demi, à juste jouer du piano. »
- Fanny Bloom
Citation tirée du deuxième épisode
« Ce n’est pas de la désillusion. C’est voir la réalité en face, et prendre les bons outils pour pouvoir maximiser, mettons, ton talent. Moi quand je suis arrivée, on faisait encore des clips à 20 000 piasses, pi ça fait pas longtemps pi c’est ça. Plus on avance, plus on dirait faut qu’on aille chercher les moyens de… C’est dur avec pas de moyen, quand tu as des grandes idées. »
- Fanny Bloom
Citation tirée du troisième épisode
« Je me suis beaucoup endurcie, mais assouplie en même temps dans les dernières années, je pense que je suis plus capable de choisir les combats qui valent la peine. Mais tsé les idées c’est pas ça qui me manque là, ça n’arrête pas pi même que c’est ça on m’a déjà dit aussi t’es dur à suivre, tu veux trop faire d’affaires on ne peut pas te suivre, il y a trop. C’est compliqué dans ta tête. »
- Fanny Bloom
Citation tirée du troisième épisode
« Quand t’essaies, quand t’explores, il y a, comme, quelque chose de tellement satisfaisant à, comme, trouver une espèce de filon à un moment donné, ça te vient, on dirait que tu le sens dans tous tes doigts, genre des fourmis, pi des frissons, tu ne veux pas arrêter de vivre ça tsé. »
- Fanny Bloom